Marie Mahn

Mon ange aux yeux noisette,

Petit être tout en finesse

Mais rebelle quand on l'oppresse ;

Que la vie doit être chouette

Quand ton âme sur notre corps nous laisse

Le goût de miel d'une nuit de prouesses.

A la vie, à la mort,

Je voudrais être celle

Qui, chaque nuit, butine ce corps

Que tu caches et ne décèles

Qu'aux amantes proches, à ta belle.

J'ai traversé tant de villes et de vies à ta rencontre,

Vécu tant de drames pour mieux te reconnaître.

Je t'ai cherché longtemps, dans mille contrées,

Alors que tu n'étais qu'à quelques maisonnées.

Marie Mahn